10 arbres polyvalents et à l'épreuve des maladies et des rigueurs climatiques ou autres
1. Acer x freemanii ‘Jeffersred’
Ce croisement entre Acer rubrum et Acer saccharinum a été obtenu en 1933 par Oliver Freeman au US National Arboretum de Washington. Une association fantastique ! Les couleurs automnales d'Acer rubrum, la croissance vigoureuse et la grande tolérance d'Acer saccharinum en matière de sol. D'autres cultivars de x freemanii, comme ‘Celzam’, qui est stérile, ou ‘Armstrong Two’, à la silhouette étroite, réussissent bien aussi.
2. Alnus x spaethii ‘Spaeth’
En 1894, Spaeth van Späth’sche Baumschulen de Berlin croisent Alnus japonica et Alnus subcordata. À ce jour, cet arbre convient pour tous les usages. Il ne craint rien des sols détrempés en hiver, ou très secs en été. Son caractère autochtone joue aussi un rôle, naturellement. Et il convient dans de nombreux endroits, en région côtière, zone industrielle, centre-ville…
3. Carya illinoinensis, la noix de pécan
Le pacanier, décrit pour la première fois dans l'État de l'Illinois, où il pousse à l'état naturel à proximité des lits de rivière, et dans les zones inondables. De par son emplacement naturel, il est un peu comparable à Fraxinus excelsior. Je trouve ce Carya un bon remplaçant pour le frêne, fortement mis à mal chez nous. Il lui est certainement comparable en termes de feuillage et d'habitat, et la qualité de son bois est aussi bonne.
4. Nyssa sylvatica ‘Wildfire’
Un arbre sous-estimé. Durant les étés passés, très chauds et secs, ces arbres étaient magnifiques dans notre pépinière. Le nom de Nyssa, dérivé de Nymph, indique que cet arbre se plaît dans des terrains humides. Naturellement, il produit un tronc large qui lui permet un développement stable en terrain marécageux. Il ne souffre pas des grandes chaleurs, ni de la sécheresse. Placé au bon endroit, c'est un champion. Très sain, et connu pour ses fantastiques couleurs automnales. Il demande beaucoup de nutriments. En cas de carence, sa cime pousse à l'horizontale.
5. Cercis siliquastrum
J'ai dans mon jardin un Cercis canadensis ‘Tennessee Pink’, dont la floraison est une merveille. À l'état naturel, le Cercis ordinaire pousse autour de la Méditerranée. On voit partout ses plantes extrêmement dures. Les fleurs violettes qui apparaissent sur tout le bois juste avant l'arrivée de la feuille se reconnaissent de loin. Ces arbres font des merveilles, en particulier sur les sols lourds et très calcaires. Ils ne connaissent ni parasites ni maladies. Aux États-Unis, on trouve sur le marché une énorme quantité de cultivar du canadensis.
6. Quercus cerris ‘Marvellous’
Le croisement néerlandais entre Quercus cerris et Quercus hispanica offre une très bonne amélioration du simple cerris. Le cultivar présente une implantation plus régulière des branches. Avec une belle feuille vert foncé, saine, et qui reste très longtemps verte, il se plaît sur tous les sols. Nous le proposons souvent comme variante au Quercus x Ilex. Notre Quercus cerris ‘Marvellous’ est moins exotique et plus résistant aux rigueurs de l'hiver. C'est un arbre d'avenir.
7. Ginkgo biloba
Serait-ce un conifère ? Le plus moderne des arbres ? Un transgenre ? Cela demeure un mystère ! Il en existe quelques belles sélections, avec différentes variantes de la feuille, ou des couleurs jaune d'or en automne. De nouvelles formes mâles étroites telles que ‘Obelisk’, ‘Menhir’ ou ‘Fastigiata’ réussissent bien dans des profils étroits. Sur les semis, c'est juste pendant la période de reproduction qu'on peut voir s'il s'agit de plantes mâles ou femelles.
8. Styphnolobium japonicum
N'appelez plus l'arbre à miel Sophora mais Styphnolobium. À l'état naturel, on le trouve dans tous les territoires bordant l'océan Pacifique. Toutes les maisons des îles de Pâques sont faites avec cet arbre. Il se développe aussi très bien dans nos contrées. Sa belle structure ouverte associée à ses grandes feuilles vert olive imparipennées créent une belle atmosphère. Il est sain et pousse sur tous types de sol. Même cultivé en troncs multiples, il est là pour rester longtemps.
9. Liquidambar styraciflua ‘Worplesdon’
Une sélection anglaise large qui pousse en forme de pyramide. Le liquidambar courant est encore planté en masse aux États-Unis pour la fabrication du chewing-gum. C'est le ‘Worplesdon’ qui me séduit. Pas de maladie ni d'atteintes, et il pousse aussi bien sur des sols secs qu'humides. Il est aussi parfait conduit en espalier. De plus, il offre une coloration automnale fantastique. Un seul inconvénient : il arrive que les têtes soient arrachées par le vent.
10. Tilia henryana
Découvert en Chine en 1888 par l'Irlandais Augustine Henry. C'est le premier arbre que j'ai planté dans mon jardin, un tilleul de Henry. Ses jeunes feuilles deviennent rouge rosé et peuvent atteindre jusqu'à 20 cm. Au fur et à mesure que l'arbre perd de la vigueur, sa feuille devient plus petite. Celle-ci, joliment découpée, d'un vert doux et légèrement brillant, brunit à l'automne. La floraison est l'atout principal du tilleul de Henry : il est en fleur de la mi-août à la fin octobre, répandant une odeur douce dans un large rayon. Très apprécié des abeilles et des bourdons.
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